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-1.47 %Le président Abdourahamane Tiani a accusé le Nigéria et d’autres pays de la CEDEAO de soutenir des terroristes pour déstabiliser le Niger.
Dans un communiqué du 26 décembre, la Commission de la CEDEAO a défendu ses États membres, en réponse aux accusations du président du Niger qui les accusait de collusion avec des groupes terroristes contre les pays de l'AES.
"La commission soutient fermement le Nigéria et les autres Etats de la CEDEAO contre les allégations selon lesquelles, ils parraineraient le terrorisme", lit-on dans le communiqué.
L’organisation se dit également "profondément préoccupée" face à ces allégations.
Pour finir, la commission de la CEDEAO demande à ses Etats membres d’éviter "des accusations qui ne sont soutenues par aucune preuve" et de "promouvoir le dialogue et la stabilité."
L’organisation communautaire répond ainsi à des propos tenus par le général Abdourahamane Tiani lors d’un entretien diffusé sur la télévision nationale le 25 décembre dernier.
Dans cet entretien d’environ deux heures, le président nigérien a longtemps accusé le Nigéria d’avoir aidé la France à financer et entrainer sur son territoire, des groupes terroristes, dans le but de déstabiliser le Niger.
Il a directement pointé du doigt, Ahmed Abubakar Rufai, ancien patron de la National Intelligence Agency (NIA), les services de renseignements du Nigéria. Le général Tiani soutient que Roufai a joué un rôle clé dans les manœuvres en question.
Le chef d’Etat nigérien a indiqué que d’autres pays de la Cedeao collaborent avec la France dans l’objectif de déstabiliser les pays de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
Abdourahamane Tiani avait cité le Bénin, la Côte d’ivoire où la France forme et finance, selon lui, des terroristes qui seront ensuite envoyés vers le Niger, le Mali et le Burkina Faso pour des attaques.
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