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%Une délégation du Hamas va rencontrer les médiateurs égyptiens, ce samedi même, au Caire pour chercher une solution en vue de mettre fin à la guerre à Gaza, a déclaré vendredi Taher al-Nounou, un dirigeant du mouvement palestinien.
"La délégation de négociation du Hamas, dirigée par Khalil al-Hayya, est partie pour Le Caire (...), où elle rencontrera demain des responsables égyptiens pour discuter de la vision du Hamas concernant la fin de la guerre", a fait savoir, hier, Taher al-Nounou, un dirigeant du Hamas.
Mardi, un responsable du Hamas avait indiqué que les discussions en Egypte porteraient sur de "nouvelles idées", sans donner de détails.
Le mouvement se dit prêt à libérer tous les otages israéliens encore retenus à Gaza depuis le 7 octobre 2023 en échange de l'arrêt de la guerre, du retrait des troupes israéliennes présentes dans le territoire palestinien et du début de la reconstruction.
Israël, de son côté, réclame le retour de tous les otages et le désarmement du Hamas et des autres groupes armés à Gaza.
"Les armes du Hamas et de la résistance ne sont pas sujettes à négociation et resteront entre nos mains tant que l'occupation israélienne des terres palestiniennes se poursuivra", a précisé Taher al-Nounou.
Une trêve du 19 janvier au 17 mars a permis le retour en Israël de 33 otages, incluant huit morts, en échange de la sortie d'environ 1.800 Palestiniens des prisons israéliennes.
4 Palestiniens tués et "plus de 30" disparus
La Défense civile palestinienne a fait état, toujours ce samedi, de quatre morts et de "plus de 30" personnes disparues sous les décombres après une frappe israélienne sur une maison au sud de la ville de Gaza.
"Nos équipes ont pu récupérer quatre martyrs (morts, ndlr) et cinq blessés à la suite de l'attaque", a déclaré le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal.
"Plus de 30" personnes restent sous les décombres, et "nos équipes ne peuvent pas les atteindre en raison du manque d'équipements et de machines adéquates", a-t-il ajouté.
La frappe, a-t-il précisé, s'est produite à l'aube sur une maison familiale du quartier al-Sabra au sud de la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien.
Selon des chiffres publiés vendredi par le ministère de la Santé du Hamas, au moins 2.062 Palestiniens ont été tués depuis la reprise de l'offensive israélienne le 18 mars, portant à 51.439 le nombre de morts à Gaza depuis le début de la guerre.
La famine comme arme de guerre
Trois agences de l'ONU ont exhorté, vendredi, Israël à mettre fin à son blocus de toute aide humanitaire à Gaza, qui expose les Gazaouis à la famine, alors que l'armée israélienne avait lancé un nouvel appel à évacuer des secteurs du territoire en prévision de nouvelles frappes.
Selon la Défense civile palestinienne, au moins 40 personnes ont été tuées également vendredi à Gaza.
Le chef de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a dénoncé dans la soirée le blocus israélien des livraisons humanitaires, en vigueur depuis le 2 mars, pointant "une famine provoquée par l'homme et motivée par des raisons politiques".
Vendredi soir, l'armée israélienne a appelé les habitants de trois zones de la ville de Gaza (nord) à évacuer en prévision d'une frappe.
Plus tôt, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé avoir livré "ses derniers stocks alimentaires aux cuisines servant des repas chauds à Gaza", lesquelles "devraient être totalement à court de nourriture dans les prochains jours".
Israël a stoppé les livraisons humanitaires en accusant le Hamas de les détourner, ce que ce dernier dément, accusant en retour Israël d'utiliser "la famine comme arme de guerre".
La fermeture des points de passage depuis plus de sept semaines est "la plus longue que de Gaza ait jamais connue", a noté le PAM, une des principales organisations internationales fournissant de la nourriture sur place.
Selon le PAM, plus de 116.000 tonnes d'assistance alimentaire – "de quoi nourrir un million de personnes pendant jusqu'à quatre mois" - sont entreposées à proximité des couloirs humanitaires, dans l'attente de pouvoir entrer dans le territoire.
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